Entrepreneurs/entrepreneuses et contremaîtres/contremaîtresses des métiers techniques
Officiers/officières et contrôleurs/contrôleuses des métiers techniques et des transports
Entrepreneurs/entrepreneuses et contremaîtres/contremaîtresses des machinistes et du personnel des métiers du formage, du profilage et du montage des métaux et personnel assimilé
Description générale
Les entrepreneurs et contremaîtres des machinistes et du personnel des métiers du formage, du profilage et du montage des métaux et personnel assimilé supervisent et coordonnent les activités des travailleurs classés dans les groupes de base suivants: (72.100) Machinistes et vérificateurs/vérificatrices d’usinage et d’outillage, (72.101) Outilleurs-ajusteurs/outilleuses-ajusteuses, (72.102) Tôliers/tôlières, (72.103) Chaudronniers/chaudronnières, (72.104) Assembleurs/assembleuses et ajusteurs/ajusteuses de plaques et de charpentes métalliques, (72.105) Monteurs/monteuses de charpentes métalliques, (72.106) Soudeurs/soudeuses et opérateurs/opératrices de machines à souder et à braser; et (94.106) Opérateurs/opératrices de machines d’usinage. Ils travaillent dans des entreprises de fabrication, de transformation et de montage de produits de métal structural, de tôleries et de produits connexes dans des ateliers d’usinage. Les entrepreneurs peuvent être des travailleurs autonomes.
Autres appellations d'emplois
- contremaître/contremaîtresse d’atelier d’usinage de pièces d’automobiles
- contremaître/contremaîtresse d’atelier de moulage – usinage
- surveillant/surveillante d’atelier d’usinage
- contremaître/contremaîtresse de vérificateurs d’atelier d’usinage
- contremaître/contremaîtresse d’opérateurs de machines-outils
- contremaître/contremaîtresse de vérificateurs de l’usinage et de l’outillage
- contremaître/contremaîtresse de vérificateurs de l’usinage
- contremaître/contremaîtresse d’opérateurs de machines d’usinage
- superviseur/superviseure de machinistes
- contremaître/contremaîtresse de machinistes et de régleurs-opérateurs de machines-outils
- contremaître/contremaîtresse d’atelier d’usinage d’entretien
- contremaître/contremaîtresse au contrôle de la qualité – usinage des métaux
- superviseur/superviseure de moulistes et de modeleurs sur métal
- superviseur/superviseure de contrôleurs d’outils et de matrices
- superviseur/superviseure d’outilleurs-ajusteurs
- superviseur/superviseure de vérificateurs de l’outillage
- contremaître/contremaîtresse d’atelier d’usinage d’instruments de précision
- contremaître/contremaîtresse à la rectification de machines-outils
- surveillant/surveillante de la fabrication d’outils et de matrices
- contremaître/contremaîtresse d’atelier d’outillage
- contremaître/contremaîtresse d’atelier d’usinage de chantier naval
- contremaître/contremaîtresse d’atelier d’usinage de production
- surveillant/surveillante de l’usinage
- contremaître/contremaîtresse aux machines d’usinage
- contremaître/contremaîtresse d’atelier d’usinage
- contremaître/contremaîtresse de machinistes
- contremaître/contremaîtresse au contrôle de l’usinage des métaux
- contremaître/contremaîtresse d’atelier de modèles – usinage des métaux
- contremaître/contremaîtresse de moulistes et de modeleurs sur métal
- contremaître/contremaîtresse de contrôleurs d’outils et de matrices
- contremaître/contremaîtresse de vérificateurs de l’outillage
- contremaître/contremaîtresse d’outilleurs-ajusteurs
- contremaître/contremaîtresse à l’usinage
- contremaître/contremaîtresse à l’outillage
- surveillant/surveillante à l’outillage
- entrepreneur/entrepreneuse en ferronnerie de bâtiment
- entrepreneur/entrepreneuse en ferronnerie
- entrepreneur/entrepreneuse en tôlerie
- superviseur/superviseure de chaudronniers
- entrepreneur/entrepreneuse en soudage
- contremaître/contremaîtresse de chaudronniers en cuivre
- contremaître/contremaîtresse de forgerons
- contremaître/contremaîtresse de chaudronniers
- contremaître/contremaîtresse de chaudronniers, de plaqueurs et d’ouvriers en charpentes métalliques
- surveillant/surveillante de ferronnerie
- contremaître/contremaîtresse de métallurgistes
- contremaître/contremaîtresse de monteurs de charpentes métalliques
- contremaître/contremaîtresse d’atelier d’usinage de tôles épaisses
- contremaître/contremaîtresse de fabricants de tôleries épaisses
- contremaître/contremaîtresse de travailleurs du métal en feuilles
- contremaître/contremaîtresse de tôliers
- contremaître/contremaîtresse de monteurs de charpentes en acier – fabrication de produits métalliques
- contremaître/contremaîtresse de monteurs d’échafaudages en acier
- contremaître/contremaîtresse de monteurs d’éléments en métal de construction
- contremaître/contremaîtresse de fabricants de charpentes métalliques
- contremaître/contremaîtresse de travailleurs de l’acier de construction
- contremaître/contremaîtresse de soudeurs
- chef de soudage électrique d’usine de fabrication de tuyaux
- chef de soudage électrique de tuyauterie
- contremaître/contremaîtresse de gréeurs de navires
- contremaître/contremaîtresse de charpentiers de navires
- contremaître/contremaîtresse de charpentes métalliques
- contremaître/contremaîtresse de constructeurs de navires
- contremaître/contremaîtresse d’atelier de chaudronnerie
- contremaître/contremaîtresse de chaudronnerie
- superviseur/superviseure de fabricants de grosses tôleries
- superviseur/superviseure de travailleurs du métal en feuilles
- superviseur/superviseure de tôliers
- superviseur/superviseure de monteurs d’éléments en métal de construction
- superviseur/superviseure de soudeurs
- surveillant/surveillante de travaux de soudure
- contremaître/contremaîtresse de couvreurs-zingueurs
- contremaître/contremaîtresse de forge
- contremaître/contremaîtresse de monteurs d’armatures en acier
- contremaître/contremaîtresse de monteurs de charpentes en acier
- contremaître/contremaîtresse de charpentiers en fer
- contremaître/contremaîtresse de ferronniers
- contremaître/contremaîtresse de monteurs de structures d’acier
- entrepreneur/entrepreneuse en formage, en façonnage et en montage de pièces métalliques
- entrepreneur/entrepreneuse en construction de toitures de métal en feuilles
- entrepreneur/entrepreneuse en acier de construction
- entrepreneur/entrepreneuse en charpentes en acier
- entrepreneur/entrepreneuse en formage, en façonnage et en montage de structures en acier
- entrepreneur/entrepreneuse en construction de charpentes en acier
- entrepreneur/entrepreneuse en montage de charpentes en acier
- contremaître/contremaîtresse de façonneurs
- superviseur/superviseure de couvreurs de toitures de métal en feuilles
- superviseur/superviseure de production – usinage
Perspectives d'emploi
- Excellentes
- Bonnes
- Limitées
- Non-publié
Particularités
Pour travailler comme « entrepreneur/entrepreneuse et contremaître/contremaîtresse des machinistes et du personnel des métiers du formage, du profilage et du montage des métaux et personnel assimilé » :
- Plusieurs années d’expérience en tant que machiniste ou outilleur-ajusteur qualifié sont requises. Voir à cet effet : Machinistes et vérificateurs/vérificatrices d’usinage et d’outillage (CNP 7231) et Outilleurs-ajusteurs/outilleuses-ajusteuses (CNP 7232). Un diplôme d’études secondaires (DES) est habituellement exigé.
- Un certificat de compagnon d’apprentissage relié au travail des métaux est demandé. Le statut de compagnon est accordé à une personne qui a démontré ses compétences dans l’un ou l’autre des métiers du secteur de la construction ou du secteur hors construction et qui a réussi l’examen de qualification du métier visé.
- L’attestation de spécialisation professionnelle (ASP) Gestion d’une entreprise de la construction (5309) est lié à l’exercice de la profession.
Secteur de la construction
- Si l’entrepreneur exerce dans le secteur de la construction, il doit se procurer une licence appropriée selon la catégorie de travaux à réaliser. Voir les étapes à suivre sur le site de la Commission de la construction du Québec (CCQ).
- Principaux organismes réglementant l’industrie de la construction : Commission de la construction du Québec (CCQ), Régie du bâtiment du Québec (RBQ), Commission des normes, de l’équité, de la santé et de la sécurité du travail (CNESST).
- Métiers et certifications du secteur de la construction (CCQ).
- Droits et obligations des entreprises de l’industrie de la construction
Secteur hors construction
- Le secteur hors construction est défini par opposition à celui de la construction, dont les travaux assujettis sont définis dans la Loi R-20. Sont notamment considérés comme des travaux hors construction ceux qui consistent en l’entretien, la réparation, la rénovation et la modification du logement d’une personne physique agissant pour son propre compte et à ses fins personnelles et exclusivement non lucrative (ex. : rénovation de résidence unifamiliale). Il en va de même pour certains travaux de machinerie de bâtiment et de maintenance industrielle pour de la machinerie de production.
- Si le travailleur exerce exclusivement dans le secteur hors construction dans le domaine de la plomberie, du chauffage ou de la réfrigération, il doit être détenteur d’un certificat de qualification émis par Emploi-Québec. Si, par ailleurs, le travailleur est déjà titulaire d’un certificat de compétence compagnon ou apprenti délivré par la CCQ, mais qu’il travaille également dans le secteur hors construction, Emploi-Québec ne lui exigera pas un autre certificat. Celui de la CCQ suffit dans la mesure où il correspond à une qualification hors construction, ce qui est le cas pour le tuyauteur et le frigoriste.
- Pour les secteurs de la plomberie, du chauffage et de la réfrigération, voir les principaux certificats de qualification hors construction et les qualifications spécifiques.
- Voir l’ensemble des métiers à qualification obligatoire hors construction / certificats délivrés par Emploi-Québec
- Voir l’ensemble des métiers à qualification volontaire hors construction / certificats délivrés par Emploi-Québec
Reconnaissance des compétences
Diverses combinaisons de formation et d’expérience peuvent être envisagées pour exercer ce métier. Voir la section Particularités à cet effet et ces considérations concernant la reconnaissance de compétences :
- Pour les personnes souhaitant faire reconnaître leurs compétences en gestion, des établissements de niveau secondaire offrent une démarche de reconnaissance des acquis et des compétences (RAC) pour l’attestation de spécialisation professionnelle (ASP) Gestion d’une entreprise de la construction (5309). Voir, à cet effet, le site CERAC FP.
- Au besoin, voir les possibilités de reconnaissance de la formation et de l’expérience de travail à la Commission de la construction du Québec.
- Au besoin, voir également les possibilités de reconnaissance des qualifications à Emploi-Québec.
Maîtrise du français
« Au Québec, le français est la langue officielle : celle de l’enseignement, du travail, des affaires, du commerce et de la culture. En vivant au Québec, vous utiliserez le français tous les jours. Parler le français facilitera votre intégration et votre participation à la société québécoise. »
Source : Ministère de l’Immigration, de la Francisation et de l’Intégration
Apprentissage du français
Peut-être avez-vous besoin d’améliorer votre connaissance du français
pour faciliter votre intégration au Québec ? Voici les services qui
vous sont offerts :
- Services de francisation du ministère de l’Immigration, de la Francisation et de l’Intégration
Banque d’exercices de français en ligne
- Services de francisation des centres de services scolaires
Consultez l’un des centres de services scolaires de votre région
- Services de francisation répertoriés par l’Office québécois de la langue française
Liste d’établissements offrant des cours de français, langue seconde
Ressources intéressantes pour améliorer ses compétences en français oral et écrit
Programmes d'accompagnement
Ministère de l’Immigration, de la Francisation et de l’Intégration (MIFI)
- Programme d’aide financière pour la formation d’appoint en reconnaissance des compétences : Le programme offre un soutien financier aux personnes qui se verront prescrire une formation par un organisme de réglementation. Cette formation doit conduire à l’obtention des permis nécessaires à l’exercice d’une profession. Plusieurs professions du secteur de la santé, de l’enseignement et du génie sont admissibles au programme d’aide financière (voir la liste complète).
- S’installer et s’intégrer au Québec
- Service d’intégration pour les personnes immigrantes
- Services offerts par les partenaires du MIFI
Conseils en emploi
- Accompagnement, counseling et soutien en matière de recherche d’emploi / Répertoire des organismes au Québec
- Guide pratique de recherche d’emploi / Québec
- PROFIL – Clinique juridique – Université de Montréal : La clinique offre un service d’information juridique personnalisé avant, durant et après le processus d’intégration pour exercer une profession ou un métier réglementé au Québec. Le service est offert gratuitement et sur rendez-vous seulement.
Prêts pour professionnels immigrants
La mesure Prêts pour la reconnaissance des titres de compétences étrangers (PRTCE) vise à aider des personnes formées ou diplômées à l’étranger qui éprouvent des difficultés financières lors du processus de reconnaissance de leur diplôme et de leurs qualifications professionnelles au Québec. Cette mesure d’aide financière est administrée par des organismes mandatés qui verront à ce que des établissements financiers attribuent des prêts à de faibles taux d’intérêt aux personnes admissibles.
Source: Gouvernement du Québec
Où faire une demande de prêt ?
Ces organismes sont mandatés par le gouvernement.
Création d'entreprise
Avez-vous le profil entrepreneurial ?
Questionnaire d’autoévaluation (Banque de développement du Canada)
Façons de se lancer en affaires
-
Acheter une entreprise existante
Formation Achat d’une entreprise
Démarrer sa propre entreprise
Banque de développement du Canada
Formation et outils
- Programme de Soutien au travail autonome (STA)
:
Ce programme offre une aide financière aux personnes (citoyens ou résidents permanents) souhaitant créer leur propre entreprise.Pour en savoir plus, contacter un centre local d’emploi
- Formation en lancement d’une entreprise
Secteur formation professionnelle :
Ce programme de formation donne l’occasion « d’acquérir les connaissances, les habiletés et les attitudes qui permettent de se lancer en affaires, de démarrer son entreprise, d’élaborer un plan de marketing, de communication et une stratégie de vente, d’appliquer des notions de gestion d’entreprise, de négocier son financement et d’élaborer un plan d’affaires. »
Liste des établissements offrant la formation
École des entrepreneurs du Québec
Secteur collégial :
Cégep Dawson : Venture creation in the creative and cultural industries (AEC RNA.07)
Cégep du Vieux-Montréal : Attestation d’études collégiales Création d’entreprises dans le secteur des industries créatives et culturelles (AEC RNA.07)
Autres ressources
Portail Info entrepreneurs (Service du gouvernement du Canada livré par la Chambre de commerce du Montréal métropolitain)
N. B. : La création d’une entreprise ne dispense pas des qualifications exigées par Emploi-Québec, par la Commission de la construction du Québec (CCQ) ou par d’autres organismes de réglementation, s’il y a lieu.
Liens utiles
- Entrepreneurs/entrepreneuses et contremaîtres/contremaîtresses en machinisterie | Gouvernement du Québec
- Commission de la construction du Québec (CCQ)
- Régie du bâtiment du Québec
- Emploi-Québec / Liste des métiers à qualification obligatoire et volontaire
- Entreprises Québec
- Centre d’expertise en reconnaissance des acquis et des compétences en formation professionnelle (CERAC FP)
- Ordre des technologues professionnels du Québec (OTPQ)
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