Entrepreneurs/entrepreneuses et contremaîtres/contremaîtresses des métiers techniques
Officiers/officières et contrôleurs/contrôleuses des métiers techniques et des transports
Entrepreneurs/entrepreneuses et contremaîtres/contremaîtresses en charpenterie
Description générale
Les entrepreneurs et contremaîtres en charpenterie supervisent et coordonnent les activités des travailleurs inclus dans les groupes de base suivants: (72.310) Charpentiers-menuisiers/charpentières-menuisières et (72.311) Ébénistes. Ils travaillent pour des compagnies de construction, des entrepreneurs en charpenterie, les services d’entretien d’établissements industriels, et des entreprises de fabrication et de réparation de mobilier et d’accessoires sur mesure. Les entrepreneurs peuvent être des travailleurs autonomes.
Autres appellations d'emplois
- contremaître/contremaîtresse de charpentiers
- contremaître/contremaîtresse au montage de charpentes en bois
- contremaître/contremaîtresse de coffreurs
- contremaître/contremaîtresse de charpentiers de finition
- contremaître/contremaîtresse de charpentiers-finisseurs
- contremaître/contremaîtresse de coffreurs de béton
- contremaître/contremaîtresse d’escaliéteurs
- contremaître/contremaîtresse de constructeurs d’escaliers
- contremaître/contremaîtresse de charpentiers d’entretien
- contremaître/contremaîtresse de modeleurs sur bois
- contremaître/contremaîtresse de monteurs de charpentes
- surveillant/surveillante en charpenterie
- contremaître général/contremaîtresse générale – construction immobilière
- contremaître général/contremaîtresse générale – construction résidentielle
- charpentier-entrepreneur/charpentière-entrepreneuse
- entrepreneur-charpentier/entrepreneuse-charpentière
- entrepreneur/entrepreneuse en charpenterie
- superviseur/superviseure de charpentiers
- contremaître/contremaîtresse de charpentiers généraux
- contremaître/contremaîtresse de menuisiers de navire
- contremaître/contremaîtresse de menuisiers de finition
- contremaître/contremaîtresse de menuisiers-finisseurs
- contremaître/contremaîtresse en charpenterie
- contremaître/contremaîtresse en construction résidentielle
- entrepreneur/entrepreneuse en menuiserie
- entrepreneur/entrepreneuse en ébénisterie
- contremaître/contremaîtresse d’ébénistes
Perspectives d'emploi
- Excellentes
- Bonnes
- Limitées
- Non-publié
Particularités
Pour travailler comme « entrepreneur/entrepreneure et contremaître/contremaîtresse en charpenterie » :
- Un entrepreneur en charpenterie ou en travaux de bois doit obtenir une licence de la Régie du bâtiment du Québec pour exploiter son entreprise.
Champ d’application du secteur de la construction
La Loi sur les relations du travail, la formation professionnelle et la gestion de la main-d’œuvre dans l’industrie de la construction (Loi R-20) et, ce faisant, la réglementation qui en découle, encadre les travaux de construction et les relations du travail qui régissent l’ensemble des employeurs et de la main-d’œuvre de l’industrie de la construction, sur tout le territoire de la province de Québec.
Métiers et certifications du secteur de la construction (Commission de la construction du Québec)
Principaux certificats de qualification hors construction et qualifications spécifiques
- Un diplôme d’études secondaires (DES) est habituellement exigé.
- Les personnes ayant besoin d’une équivalence de formation au secondaire peuvent s’adresser aux Services d’accueil, de référence, de conseil et d’accompagnement (SARCA) de leur région pour obtenir une analyse de leur dossier scolaire et des solutions adaptées à leur profil.
- Plusieurs années d’expérience en tant que charpentier-menuisier ou ébéniste qualifié (voir : Charpentiers-menuisiers, charpentières-menuisières – CNP 7271 et Ébénistes – CNP 7272) sont habituellement exigées.
- Un certificat de compagnon dans le métier correspondant est exigé (charpentier-menuisier ou ébéniste). Le statut de compagnon est accordé à une personne qui a démontré ses compétences dans l’un ou l’autre des métiers du secteur de la construction ou du secteur hors construction et qui a réussi l’examen de qualification provinciale du métier visé.
- Il existe une certaine mobilité entre emplois dans un métier donné; cependant, il n’y a pas ou peu de mobilité entre les métiers.
Étapes à suivre pour démarrer une entreprise liée à la construction (charpenterie et travaux de bois)
- Immatriculer l’entreprise auprès du Registraire des entreprises du Québec (REQ), s’il y a lieu.
- Obtenir une licence d’entrepreneur de la Régie du bâtiment du Québec comme entrepreneur en charpentes de bois ou comme entrepreneur en travaux de bois et plastique.
- Enregistrer l’entreprise auprès de la Commission de la construction du Québec (CCQ), que les travaux de construction s’exécutent avec ou sans salariés. Par contre, pour les travaux donnés en sous-traitance, cet enregistrement n’est pas nécessaire.
Pour en savoir plus, consulter le site de la Commission de la construction du Québec : Démarrer son entreprise
- Voir également ces métiers liés à la construction :
Reconnaissance des compétences
Diverses combinaisons de formation et d’expérience peuvent être envisagées pour exercer ce métier. Voir la section 01 Particularités à cet effet et ces considérations concernant la reconnaissance de compétences :
- Pour les personnes souhaitant faire reconnaître leurs compétences en gestion, des établissements de niveau secondaire offrent une démarche de reconnaissance des acquis et des compétences (RAC) pour l’attestation de spécialisation professionnelle (ASP) Gestion d’une entreprise de la construction (5309). Voir, à cet effet, le site CERAC FP.
- Au besoin, voir les possibilités de reconnaissance de la formation et de l’expérience de travail à la Commission de la construction du Québec.
- Au besoin, voir également les possibilités de reconnaissance des qualifications à Emploi-Québec.
Programmes d'accompagnement
Ministère de l’Immigration, de la Francisation et de l’Intégration (MIFI)
- Programme d’aide financière pour la formation d’appoint en reconnaissance des compétences : Le programme offre un soutien financier aux personnes qui se verront prescrire une formation par un organisme de réglementation. Cette formation doit conduire à l’obtention des permis nécessaires à l’exercice d’une profession. Plusieurs professions du secteur de la santé, de l’enseignement et du génie sont admissibles au programme d’aide financière (voir la liste complète).
- S’installer et s’intégrer au Québec
- Service d’intégration pour les personnes immigrantes
- Services offerts par les partenaires du MIFI
Conseils en emploi
- Accompagnement, counseling et soutien en matière de recherche d’emploi / Répertoire des organismes au Québec
- Guide pratique de recherche d’emploi / Québec
- PROFIL – Clinique juridique – Université de Montréal : La clinique offre un service d’information juridique personnalisé avant, durant et après le processus d’intégration pour exercer une profession ou un métier réglementé au Québec. Le service est offert gratuitement et sur rendez-vous seulement.
Prêts pour professionnels immigrants
La mesure Prêts pour la reconnaissance des titres de compétences étrangers (PRTCE) vise à aider des personnes formées ou diplômées à l’étranger qui éprouvent des difficultés financières lors du processus de reconnaissance de leur diplôme et de leurs qualifications professionnelles au Québec. Cette mesure d’aide financière est administrée par des organismes mandatés qui verront à ce que des établissements financiers attribuent des prêts à de faibles taux d’intérêt aux personnes admissibles.
Source: Gouvernement du Québec
Où faire une demande de prêt ?
Ces organismes sont mandatés par le gouvernement.
Liens utiles
- Entrepreneurs/entrepreneuses et contremaîtres/contremaîtresses en charpenterie | Gouvernement du Québec
- Régie du bâtiment du Québec
- Liste des lois, règlements et codes administrés par la Régie du bâtiment
- Commission de la construction du Québec (CCQ) / Démarrer son entreprise
- Commission de la construction du Québec (CCQ) / Charpentier-menuisier
- Commission de la construction du Québec (CCQ) / Représentant désigné
- Emploi-Québec / Ébéniste
- Entreprises Québec
- Centre d’expertise en reconnaissance des acquis et des compétences en formation professionnelle (CERAC FP)
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