Personnel professionnel des arts et de la culture
Personnel professionnel des arts et de la culture
Traducteurs/traductrices, terminologues et interprètes
Description générale
Les traducteurs traduisent des textes d’une langue vers une autre langue. Les interprètes expriment oralement dans une langue ce qui a été dit dans une autre langue lors de discours, de réunions, de conférences, de débats, de dialogues, ou devant des cours de justice et des tribunaux administratifs. Les terminologues exécutent les recherches nécessaires pour répertorier les termes propres à un domaine, les définir et en chercher les équivalents dans une autre langue. Les interprètes en langue des signes expriment en langue des signes ce qui a été dit en langue vocale et vice-versa lors de réunions, de dialogues, d’émissions de télévision ou en toute autre instance. Les traducteurs, les terminologues et les interprètes travaillent pour le gouvernement, dans des cabinets de traduction et d’interprétation, des services internes de traduction, des grandes sociétés privées, des organisations internationales et des médias d’information, ou ils peuvent être des travailleurs autonomes. Les interprètes en langue des signes travaillent en milieu scolaire, dans des services sociaux, des services d’interprétation, des cours de justice, des services gouvernementaux et des stations de télévision, ou ils peuvent être des travailleurs autonomes.
Professions rattachées
Cette classification contient d’autres professions qui sont toutes réglementées.
Traducteurs agréés/traductrices agréées, terminologues agréés/terminologues agréées et interprètes agréés/ interprètes agréées
Autres appellations d'emplois
- traducteur-réviseur/traductrice-réviseure
- traducteur médical/traductrice médicale
- traducteur scientifique/traductrice scientifique
- traducteur/traductrice de nouvelles étrangères
- traducteur juridique/traductrice juridique
- interprète en chuchotée
- traducteur jurilinguiste/traductrice jurilinguiste
- réviseur/réviseure – traduction
- terminologue-conseil
- translitérateur/translitératrice
- interprète tactile
- interprète oral/interprète orale
- interprète miroir
- interprète relais
- traducteur agréé/traductrice agréée (trad.a.)
- terminologue agréé/terminologue agréée (term. a.)
- interprète agréé/interprète agréée (int.a.)
- interprète culturel/interprète culturelle
- interprète communautaire
- traducteur-adaptateur/traductrice-adaptatrice
- localisateur/localisatrice – linguistique
- spécialiste de l’adaptation culturelle ou internationale
- interprète en American Sign Language (ASL)
- interprète en langue des signes québécoise (LSQ)
- interprète scolaire
- interprète de conférence
- interprète en consécutive
- interprète judiciaire
- interprète d’accompagnement
- traducteur/traductrice d’émissions étrangères
- interprète – langues
- interprète pour les personnes sourdes
- terminologue juridique
- traducteur littéraire/traductrice littéraire
- terminologue médical/terminologue médicale
- interprète en langage gestuel devant auditoire
- interprète en langue des signes devant auditoire
- interprète gestuel/interprète gestuelle devant auditoire
- interprète en langage gestuel
- interprète en langue des signes
- interprète gestuel/interprète gestuelle
- interprète en simultanée
- traducteur technique/traductrice technique
- terminologue
- traducteur/traductrice
- interprète en langage visuel
Perspectives d'emploi
- Excellentes
- Bonnes
- Limitées
- Non-publié
Particularités
Traducteur/traductrice, terminologue et interprète
Pour travailler comme « traducteur/traductrice, terminologue et interprète », ces conditions sont habituellement exigées :
-
- Un diplôme universitaire en traduction avec spécialisation en traduction, en terminologie ou en interprétation dans une paire de langues qui comprend au moins une des deux langues officielles.
Ou
Un diplôme universitaire dans une discipline connexe, telle que les langues, la linguistique, la philologie et des cours de transfert linguistique, et deux ans d’expérience à temps plein en traduction dans une paire de langues qui comprend au moins une des deux langues officielles.
-
- Cinq ans d’expérience à temps plein en traduction dans une paire de langues qui comprend au moins une des deux langues officielles.
- Les traducteurs ou interprètes travaillant dans un contexte international doivent habituellement connaître trois langues.
Pour être reconnu comme traducteur agréé/traductrice agréée, terminologue agréé/terminologue agréée et interprète agréé/interprète agréée et en porter le titre, il est obligatoire d’être membre de l’Ordre des traducteurs, terminologues et interprètes agréés du Québec. Nul ne peut utiliser un titre, des initiales ou une abréviation pouvant laisser croire qu’il est membre de l’Ordre. Pour connaître la démarche pour obtenir le permis de l’Ordre, voir : Traducteurs agréés/traductrices agréées, terminologues agréés/terminologues agréées et interprètes agréés/interprètes agréées (CNP 5125)
Interprète en langue des signes
Pour travailler comme interprète en langue des signes :
Seule formation reconnue au Québec :
- Certificat en interprétation visuelle (Université du Québec à Montréal)
Pour être admissible à ce programme, il faut déjà posséder une certaine maîtrise de la langue des signes québécoise (LSQ).
Selon l’Association québécoise des interprètes en langues des signes :
- Étape préparatoire pertinente pour devenir interprète en langue des signes : AEC en Communication et études sourdes (Cégep du Vieux-Montréal)
- Formations préalables pour développer les compétences langagières. Différents organismes, mis à part le Cégep du Vieux-Montréal, offrent des cours de LSQ (niveau 1 à 6), dont :
Pour avoir de l’information sur comment devenir « interprète ASL-anglais », consulter le site de l’Association des interprètes en langage visuel du Canada.
Reconnaissance des compétences
Traducteur/traductrice, terminologue et interprète
- Une avenue pourrait consister à faire une demande de reconnaissance des acquis dans l’un des programmes universitaires de premier ou de deuxième cycle menant à un diplôme en traduction, en langues et littérature ou en linguistique.
- Pour avoir la liste des universités offrant de tels programmes, voir le site Métiers et professions du gouvernement qui Québec.
- Voir également, au besoin, les politiques de reconnaissance des acquis des universités québécoises.
- Pour obtenir l’agrément comme traducteur/traductrice, terminologue et interprète, voir : Traducteurs agréés/traductrices agréées, terminologues agréés/ terminologues agréées et interprètes agréés / interprètes agréées (CNP 5125)
Interprète en langue des signes
Aucun programme de reconnaissance des compétences n’est rattaché aux formations menant à la profession d’interprète en langue des signes. Voir : 01 Particularités pour connaître les différentes formations.
Une avenue pourrait consister à faire une demande d’admission par équivalence de formation comme interprète de conférence à l’Ordre des traducteurs, terminologues et interprètes agréés du Québec. Pour en savoir plus sur la démarche de reconnaissance, voir : Traducteurs agréés/traductrices agréées, terminologues agréés/ terminologues agréées et interprètes agréés / interprètes agréées (CNP 5125).
Maîtrise du français
« Au Québec, le français est la langue officielle : celle de l’enseignement, du travail, des affaires, du commerce et de la culture. En vivant au Québec, vous utiliserez le français tous les jours. Parler le français facilitera votre intégration et votre participation à la société québécoise. »
Source : Ministère de l’Immigration, de la Francisation et de l’Intégration
Apprentissage du français
Peut-être avez-vous besoin d’améliorer votre connaissance du français
pour faciliter votre intégration au Québec ? Voici les services qui
vous sont offerts :
- Services de francisation du ministère de l’Immigration, de la Francisation et de l’Intégration
Banque d’exercices de français en ligne
- Services de francisation des centres de services scolaires
Consultez l’un des centres de services scolaires de votre région
- Services de francisation répertoriés par l’Office québécois de la langue française
Liste d’établissements offrant des cours de français, langue seconde
Ressources intéressantes pour améliorer ses compétences en français oral et écrit
Ordres professionnels
- Les membres des ordres professionnels doivent avoir une connaissance du français appropriée à l’exercice de leur profession. L’article 35 de la Charte de la langue française indique comment faire la preuve de cette connaissance. Dans certains cas, les ordres professionnels dirigent leurs candidats vers le Service de l’évaluation du français des ordres professionnels de l’Office québécois de la langue française (OQLF) pour qu’ils se présentent à un examen de français.
- Un candidat qui ne satisfait pas aux exigences de la Charte de la langue française, mais qui, par ailleurs, satisfait aux conditions d’exercice d’une profession régie par un ordre professionnel, peut obtenir un permis temporaire d’une durée maximale d’une année. Ce permis temporaire sera remis par l’Ordre concerné, accompagné d’un formulaire d’inscription à l’examen de français de l’Office québécois de la langue française.
- Un renouvellement du permis peut être envisagé, et ce, au plus trois fois. Tout renouvellement est conditionnel au respect de certains critères, dont l’intérêt public. La demande de renouvellement peut donc être refusée.
- Le permis temporaire est uniquement accordé au candidat diplômé à l’extérieur du Québec.
Office québécois de la langue française : examen de français
- Feuillet d’information : Le français, un tremplin pour exercer une profession au Québec
- Guide d’information du nouvel examen de français de l’Office québécois de la langue française
- Ressources intéressantes pour améliorer ses compétences en français oral et écrit
- Liste d’établissements offrant des cours de français, langue seconde
Programmes d'accompagnement
Ministère de l’Immigration, de la Francisation et de l’Intégration (MIFI)
- Programme d’aide financière pour la formation d’appoint en reconnaissance des compétences : Le programme offre un soutien financier aux personnes qui se verront prescrire une formation par un organisme de réglementation. Cette formation doit conduire à l’obtention des permis nécessaires à l’exercice d’une profession. Plusieurs professions du secteur de la santé, de l’enseignement et du génie sont admissibles au programme d’aide financière (voir la liste complète).
- S’installer et s’intégrer au Québec
- Service d’intégration pour les personnes immigrantes
- Services offerts par les partenaires du MIFI
Conseils en emploi
- Accompagnement, counseling et soutien en matière de recherche d’emploi / Répertoire des organismes au Québec
- Guide pratique de recherche d’emploi / Québec
- PROFIL – Clinique juridique – Université de Montréal : La clinique offre un service d’information juridique personnalisé avant, durant et après le processus d’intégration pour exercer une profession ou un métier réglementé au Québec. Le service est offert gratuitement et sur rendez-vous seulement.
Prêts pour professionnels immigrants
La mesure Prêts pour la reconnaissance des titres de compétences étrangers (PRTCE) vise à aider des personnes formées ou diplômées à l’étranger qui éprouvent des difficultés financières lors du processus de reconnaissance de leur diplôme et de leurs qualifications professionnelles au Québec. Cette mesure d’aide financière est administrée par des organismes mandatés qui verront à ce que des établissements financiers attribuent des prêts à de faibles taux d’intérêt aux personnes admissibles.
Source: Gouvernement du Québec
Où faire une demande de prêt ?
Ces organismes sont mandatés par le gouvernement.
Création d'entreprise
Avez-vous le profil entrepreneurial ?
Questionnaire d’autoévaluation (Banque de développement du Canada)
Façons de se lancer en affaires
-
Acheter une entreprise existante
Formation Achat d’une entreprise
Démarrer sa propre entreprise
Banque de développement du Canada
Formation et outils
- Programme de Soutien au travail autonome (STA)
:
Ce programme offre une aide financière aux personnes (citoyens ou résidents permanents) souhaitant créer leur propre entreprise.Pour en savoir plus, contacter un centre local d’emploi
- Formation en lancement d’une entreprise
Secteur formation professionnelle :
Ce programme de formation donne l’occasion « d’acquérir les connaissances, les habiletés et les attitudes qui permettent de se lancer en affaires, de démarrer son entreprise, d’élaborer un plan de marketing, de communication et une stratégie de vente, d’appliquer des notions de gestion d’entreprise, de négocier son financement et d’élaborer un plan d’affaires. »
Liste des établissements offrant la formation
École des entrepreneurs du Québec
Secteur collégial :
Cégep Dawson : Venture creation in the creative and cultural industries (AEC RNA.07)
Cégep du Vieux-Montréal : Attestation d’études collégiales Création d’entreprises dans le secteur des industries créatives et culturelles (AEC RNA.07)
Autres ressources
Portail Info entrepreneurs (Service du gouvernement du Canada livré par la Chambre de commerce du Montréal métropolitain)
N. B. : La création d’une entreprise ne dispense pas des qualifications exigées par Emploi-Québec, par la Commission de la construction du Québec (CCQ) ou par d’autres organismes de réglementation, s’il y a lieu.
Liens utiles
- Traducteurs/traductrices, terminologues et interprètes| Gouvernement du Québec
- Association canadienne des réviseurs
- Association des traducteurs et des interprètes judiciaires du Québec
- Association des traducteurs littéraires du Canada
- Conseil des traducteurs, terminologues et interprètes du Canada
- Les interprètes dans le domaine de la santé : portrait du marché de l’emploi pancanadien
- Témoignage sur la profession de traducteur/traductrice en économie sociale et en action communautaire
- Réseau des traducteurs et traductrices en éducation
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