La profession de thérapeute en réadaptation physique (T.R.P.) au Québec
Le thérapeute en réadaptation physique (T.R.P.) œuvre auprès d’une clientèle variée allant de l’enfant à la personne âgée en passant par le sportif et l’accidenté du travail. Il s’occupe alors des problèmes pouvant toucher les muscles, les os, les articulations, le système neurologique (cerveau, nerfs, moelle épinière), le système respiratoire (poumons), le système circulatoire (vaisseaux sanguins) ou le système cardiaque (cœur).
Comme pour le physiothérapeute, son principal objectif est de vous permettre de retrouver le plus rapidement possible vos capacités physiques et votre autonomie.
Ce professionnel de la santé intervient lorsque la condition du patient qui le consulte a déjà été évaluée par le physiothérapeute ou le médecin. Par la suite, il recueille et analyse les renseignements inscrits au dossier de son patient afin de contribuer à l’élaboration et à l’application du plan de traitement en plus d’en assurer le suivi. Il peut aussi vous apporter de précieux conseils sur votre posture et votre hygiène de vie de même que vous donner des exercices afin d’améliorer votre condition physique.
Selon le Code des professions,
il s’agit d’une profession à titre réservé, c’est-à-dire que seuls les
membres de cet ordre professionnel sont autorisés à utiliser le titre de
« thérapeute en réadaptation physique », de « thérapeute en
physiothérapie », de « technicien en réadaptation physique », de «
technicienne en réadaptation physique », de « technicien en
physiothérapie » ou de « technicienne en physiothérapie » », ou
l’abréviation « T.R.P. ».
Toutefois, les membres n’ont pas
l’exclusivité des activités professionnelles qu’ils exercent bien que
certaines activités leur soient réservées par le Code des professions art. 37.1 3° dans leur champ de pratique.
➡ Exercice illégal des professions
Le diplôme d’études collégiales (DEC) en techniques de physiothérapie est exigé.
La profession de physiothérapeute, qui requiert un diplôme universitaire, est également régie par l’Ordre professionnel de la physiothérapie au Québec. Voir : Physiothérapeutes (CNP 31202)
According to the Professional Code, this is a profession with a reserved title—that is, only members of this professional order
are authorized to use the title of “physical rehabilitation therapist,”
“physiotherapist,” “physical therapist,” “physical rehabilitation
technician,” “physiotherapy technician,” or “physical therapy
technician,” or the abbreviation “P.R.T.”
However, members do not have exclusivity in terms of the
professional activities that they practice, although certain activities
are reserved to them by the Professional Code, art. 37.1 3° in their field of practice.
➡ Illegal practice of professions
The diploma of college studies (DCS) in physiotherapy techniques is required.
The profession of physiotherapist, which requires a university degree, is also regulated by the Ordre professionnel de la physiothérapie du Québec. See : Physiotherapists (NOC 31202)
Para trabajar como « terapeuta en rehabilitación física »:
De acuerdo con el Código de Profesiones,
es una profesión reservada; es decir, que solo los miembros de esta
asociación profesional tienen derecho a usar el título de “terapeuta en
rehabilitación física”, “terapeuta en fisioterapia”, “técnico en
rehabilitación física”, “técnico en rehabilitación física”, “técnico en
fisioterapia” o “técnico en fisioterapia””, o la abreviatura “T.R.P. « .
Sin embargo, los miembros no tienen la exclusividad de las
actividades profesionales que ejercen, aunque ciertas actividades les
están reservadas por el Código de Profesiones art. 37.1 3°dentro de su campo de práctica.
➡ Ejercicio ilegal de las profesiones
Se requiere un Diploma de Estudios Colegiales (DEC) en técnicas de fisioterapia.
La profesión de fisioterapeuta, que requiere un título universitario, también se rige por la Asociación Profesional de Fisioterapia de Quebec. Ver: Fisioterapeutas (CNP 31202)
Reconnaissance des compétences
Aucune démarche de reconnaissance des acquis et des compétences (RAC) n’est rattachée au programme collégial Techniques de physiothérapie (144.A0).
Pour faire reconnaître vos compétences et travailler au Québec, voici une option possible selon votre profil :
Une attestation pour chacune des expériences de travail liées à la profession (lettre d’employeur, attestation d’emploi, etc.).
S’il y a lieu, une copie certifiée conforme du permis d’exercice de
la profession délivré hors du Québec ou une preuve d’appartenance à une
association professionnelle de l’extérieur du Québec.
Le paiement des frais d’ouverture et d’analyse de la demande.
N. B. : Si un document
transmis à l’appui de la demande de reconnaissance d’une équivalence est
rédigé dans une langue autre que le français ou l’anglais, le candidat
doit fournir une traduction du document en français, certifiée conforme à
l’original par un membre de l’Ordre des traducteurs, terminologues et interprètes agréés du Québec ou par un représentant consulaire ou diplomatique autorisé.
Étape 2 Étude de la demande d’équivalence par le comité d’admission de l’Ordre
À la suite des recommandations du comité, le conseil d’administration peut décider :
De reconnaître l’équivalence de diplôme ou de formation du candidat.
De reconnaître en partie l’équivalence de formation de ce candidat.
De ne pas reconnaître l’équivalence de diplôme ou de formation de ce candidat.
Lorsque le conseil d’administration de l’Ordre ne reconnaît pas
l’équivalence de diplôme ou de formation ou reconnaît en partie
l’équivalence de diplôme ou de formation, il doit prescrire au candidat
les conditions à satisfaire pour obtenir l’équivalence, soit réussir des
cours ou compléter avec succès des stages de formation ou de
perfectionnement.
N. B. : La prescription de l’Ordre peut se faire
dans un cégep offrant le programme de technique de réadaptation physique
(technique de physiothérapie). Toutefois, seul le Cégep Marie-Victorin
(dans la région de Montréal) offre un programme uniquement réservé aux candidats formés hors Québec ayant reçu une prescription de l’Ordre.
Étape 3 Maîtrise du français
Faire la preuve de la connaissance de la langue française.
N. B. : Le candidat qui ne satisfait pas aux
exigences de la Charte de la langue française portant sur une
connaissance appropriée du français, mais qui, par ailleurs, satisfait
aux conditions d’exercice de la profession peut obtenir un permis
temporaire d’une durée maximale d’une année. Ce permis temporaire
sera remis par l’Ordre, accompagné d’un formulaire d’inscription à
l’examen de français de l’Office québécois de la langue française
(OQLF). Un renouvellement du permis peut être envisagé, et ce, au plus
trois fois.
II. Obtenir une équivalence pour les candidats de la France
Pour obtenir une reconnaissance des qualifications professionnelles comme physiothérapeute, il faut:
Être inscrit au Tableau de l’Ordre des masseurs-kinésithérapeutes
Être titulaire du diplôme d’État de masseur-kinésithérapeute
Réussir le programme Intégration à la profession de thérapeute en
réadaptation physique. Un seul établissement offre ce programme. Voir la
région de Montréal.
Ententes de reconnaissance
France
Entente entre le Québec et la France en matière de reconnaissance mutuelle des qualifications professionnelles
Dans le cadre de cette Entente, un Arrangement de reconnaissance mutuelle (ARM) établit les modalités de reconnaissance des qualifications professionnelles des personnes exerçant certaines professions.
Vous pouvez vous prévaloir de l’ARM si vous avez l’aptitude légale
d’exercer la profession de masseur-kinésithérapeute sur le territoire de
la France.
« Au Québec, le français est la langue officielle : celle de l’enseignement, du travail, des affaires, du commerce et de la culture. En vivant au Québec, vous utiliserez le français tous les jours. Parler le français facilitera votre intégration et votre participation à la société québécoise. »
Peut-être avez-vous besoin d’améliorer votre connaissance du français
pour faciliter votre intégration au Québec ? Voici les services qui
vous sont offerts :
Services de francisation du ministère de l’Immigration, de la Francisation et de l’Intégration
Ministère de l’Immigration, de la Francisation et de l’Intégration (MIFI)
Programme d’aide financière pour la formation d’appoint en reconnaissance des compétences : Le programme offre un soutien financier aux personnes qui se verront prescrire une formation par un organisme de réglementation. Cette formation doit conduire à l’obtention des permis nécessaires à l’exercice d’une profession. Plusieurs professions du secteur de la santé, de l’enseignement et du génie sont admissibles au programme d’aide financière (voir la liste complète).
PROFIL – Clinique juridique – Université de Montréal : La clinique offre un service d’information juridique personnalisé avant, durant et après le processus d’intégration pour exercer une profession ou un métier réglementé au Québec. Le service est offert gratuitement et sur rendez-vous seulement.
Prêts pour professionnels immigrants
La mesure Prêts pour la reconnaissance des titres de compétences étrangers (PRTCE) vise à aider des personnes formées ou diplômées à l’étranger qui éprouvent des difficultés financières lors du processus de reconnaissance de leur diplôme et de leurs qualifications professionnelles au Québec. Cette mesure d’aide financière est administrée par des organismes mandatés qui verront à ce que des établissements financiers attribuent des prêts à de faibles taux d’intérêt aux personnes admissibles.
Ce programme de formation donne l’occasion « d’acquérir les connaissances, les habiletés et les attitudes qui permettent de se lancer en affaires, de démarrer son entreprise, d’élaborer un plan de marketing, de communication et une stratégie de vente, d’appliquer des notions de gestion d’entreprise, de négocier son financement et d’élaborer un plan d’affaires. »
Portail Info entrepreneurs (Service du gouvernement du Canada livré par la Chambre de commerce du Montréal métropolitain)
N. B. : La création d’une entreprise ne dispense pas des qualifications exigées par Emploi-Québec, par la Commission de la construction du Québec (CCQ) ou par d’autres organismes de réglementation, s’il y a lieu.
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